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Marlène Jones répond à l’interview d’Indécence

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Marlène Jones répond à l'interview d'Indécence   Interview Marlène Jones Marlène Jones répond à l'interview d'Indécence

marlene jones

Merci à Marlène Jones d’avoir accepté de répondre aux quelques questions que je lui ai posé et que peut-être vous vous posez. 

 

1 – Parlez-nous un peu de vous, votre bio de manière succincte (Nom, pseudo, pays, ….)

Je m’appelle Marie Hélène, je suis mariée et mère de deux enfants de 14 et 20 ans, je vis dans l’Oise, dans une ville dite « difficile, » mais que j’adore. J’étais animatrice enfant jusqu’à récemment (Décembre) et je me suis lancée dans le pari difficile de « vivre de ma plume » avec le soutien de ma famille. Sur la suggestion de ma fille, j’ai pris Marlène Jones, contraction de mon prénom, et allusion à la fois à David Bowie, (Jones était son vrai nom,) et Brian Jones, con fondateur des Rolling Stones.

2 – Comment vous est venue l’idée d’écrire ?

Je ne peux même plus dire quand ça m’est venu. J’ai commencé à écrire des poèmes quand j’étais enfant, puis des petites histoires et j’ai fini par écrire des romans. J’ai publié le premier « mort à Altamont » en 2015 en auto édition. « Electrastar », le 1er tome de ma saga érotico musico philosophique a suivi.

 

3 – Que signifie « être auteur » pour vous ?

Pour moi, cela signifie apporter sa pierre au changement du monde par son écriture. Il n’est pas nécessaire d’être Sartre (même si j’aurais adoré) et d’écrire « l’être et le néant, » pour être philosophe et faire (même légèrement) bouger les lignes. Pour ma part, je suis polyamoureuse et tente de faire passer le message de cette philosophie amoureuse. Si ceux et celles que cette manière de vivre tentent trouve une aide avec mes écrits, (vivre des relations amoureuses ouvertes et assumées avec plusieurs personnes,) j’aurais atteint mon but.

4 – Vous sentez-vous auteur ?

Oui, ô combien ! J’ai toujours su que j’étais auteur dans l’âme, mais il a été difficile de m’assumer comme « artiste. » Une amie me disait « on devient artiste quand on ne peut pas faire autrement. » Je partage totalement cet avis. Je suis donc devenue auteur quand il m’a été impossible de faire autrement.

5- Quelles sont les émotions ou sensations que vous préférez quand vous écrivez ?

Cela dépend de mes propres émotions et de celles ressenties à cet instant par mes personnages. J’aime faire passer du positif, même quand la souffrance et les épreuves sont à l’ordre du jour. Selon les mots de Camus, je veux prouver que même au cœur de l’hiver, il est possible de trouver en soit un invincible été. » Même dans la nuit la plus noire, on trouve toujours un sauveur, même en soit. En cela, la saga Electrastar est une saga feel-good !

6 – Dans quelles circonstances vous vient l’inspiration ?

Elle peut venir à n’importe quel moment, une chanson que j’entends, une tranche de vie qu’un ami me raconte, un passage dans un film… Tout me sert, je suis un vampire comme tous les écrivains !

 

7 – Un lieu de prédilection pour écrire ?

Mon lit !

 

8 – Un moment privilégié pour écrire ?

Le soir ou le matin.

9 – Lisez-vous des ouvrages d’autres auteurs dans votre domaine d’écriture ?

Le livre « l’histoire extraordinaire des Rolling Stones » est une bible pour toute personne voulant écrire sur le rock. Pour le côté érotique et SM, Emma Cavalier et Eva Delambre sont mes références absolues.

10 – Vos personnages sont réels ou imaginés ?

La genèse primaire d’Electrastar et de sa relation centrale, la relation tumultueuse et parfois douloureuse entre Nathan Turner, chanteur de VersusJames et Liam Gentry, guitariste du même groupe a été inspirée de la relation Mick Jagger /Keith Richards, puis de celle de Pete Doherty/Car Barat du groupe The Libertines.

 

11 – Duquel de vos personnages vous vous sentez le (a) plus proche ?

Question extrêmement difficile car très intime. Nathan Turner est certainement celui qui me ressemble le plus, même s’il traine un mal de vivre qui n’est pas le mien. La dernière arrivée dans la vie du groupe, Swann Tyler me ressemble encore plus.

12 – Que vous apporte l’écriture (physiquement, moralement, humainement) ?

Physiquement : des tendinites !

Moralement, elle est nécessaire à mon équilibre mental. Parfois, des souvenirs non évacués ressurgissent.

Humainement, j’ai croisé des gens fantastiques, d’autres moins… C’est la vie, et je ne prétends pas être parfaite non plus. Chaque rencontre amène un déclic et me sers pour mon écriture et pour mon évolution personnelle.

13 – Comment vivez-vous la critique positive ?

Si la critique se résume à «c’est génial ! » même si c’est flatteur, je m’efforce de ne pas en tenir compte. Si elle est plus détaillée, j’en tiens compte, même (surtout) de ce qui a moins plu au lecteur. C’est fantastique quand (comme ça m’est arrivé récemment,) non seulement mon livre a plu au lecteur, mais qu’en plus, il a tout de suite compris le « message » que je voulais faire passer.

 

14 – Comment vivez-vous la critique négative ?

De la même façon, si elle se résume à « c’est nul » ou si le lecteur a lu les premiers chapitres et n’est pas allé au bout, (ce qui signifie que je n’ai pas réussi à l’accrocher, rarement un point positif !) je n’en tiens pas compte. Par contre, là encore, tout dépend de la pertinence des arguments. S’ils rejoignent les points que moi-même, je trouvais faibles, j’en tiens compte. Ainsi une lectrice m’a reproché la trop grande omniprésence de la communauté gay. Au début j’ai trouvé cet argument injustifié, mais il a du faire son chemin : mes personnages (spoiler alerte !) prennent le chemin de la pansexualité (aimer toute forme de genre) au cours de la saga.

15 – Cela a t-il était difficile de vous faire publier ?

Même si nos chemins se sont séparés, j’ai beaucoup de reconnaissance envers Pedro Torres, le directeur des éditions Textes gais qui le premier, m’a donné ma chance. Grâce à lui, je peux vous répondre non !

16 – Si vous deviez coécrire un roman avec un autre auteur, lequel serait-il ?

Emma Cavalier. Oui, c’est un appel. (sourire.)

17 – Si vous deviez dire simplement quelques mots de vous ou de votre ou vos œuvres, à un public, ce serait ?

Nathan, Liam et leurs amis rendent dépendants tous ceux qui les découvrent et qui les aiment. Ne pas s’arrêter au « sex and drug (très peu de drogue) et rock and roll . Electrastar et sa suite Stay and Play sont bien plus que tout ça : je tente de traiter de sujets fondamentaux comme la question du genre, des différentes formes de sexualité, de la mutation de la société, l’homoparentalité, le viol, etc…

18 – Quelles sont vos projets à termes (Court, moyen et long terme) ?

À court terme, la parution de « Me taire te plaire, » le récit de la vie de Stanislas, dominant de la novella « En coulisses. Sortie aux Editions L’Ivre-Book prochainement » et de sa vision de son histoire avec Nathan. À moyen terme, le tome 3 de Stay and play et une histoire de domina et de soumis. Je n’ai pas encore la trame, je réfléchis…

À long terme, un projet qui me fait rêver : une plongée dans la fin des années 60, comme pour « Mort à Altamont, » et dans un des faits divers les plus atroces du 20ème siècle : la « Famille » de Charles Manson et les atrocités commises par ses membres.

19 – Votre devise ? Votre couleur préférée ?

« Ce sont les enfants sages qui font les révolutionnaires les plus terribles. Ils ne crient pas, ne se cachent pas sous la table, mais, plus tard, ils le font payer cher à la société. Méfiez vous des enfants sages ! » Sartre.

Mes couleurs préférées sont le vert et le violet.

20 – Un remerciement particulier ?

À mes deux amours, particulièrement

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